Éteindre les étreintes des chemins
De ces sables mouvants à l'encre ocre de la nuit
Pétrir nos regards furtifs sur la mer pour laisser nous sourire
L'horizon au cur de son ébat branlant de salive
Se vêtir de la clarté sombre de la nuit vivante
Pour badigeonner les douces laideurs de ces jours sans promesses
Et quand s'allume dans mon cur la clarté de la nuit
La vacuité de ces humeurs moroses me harcèle
Alors je brise la brise de l'insomnie
Pour vivre les gazouillis frêles du néant.
Hier encore, nous n'étions qu'une rumeurs qui court
Dans les vagues scandées du silence.
Par OGA Fabrice. (Membre du CEUP)